Les récentes perturbations du réseau Internet au Cameroun ont mis en lumière la fragilité de l’infrastructure numérique dans le pays et ses conséquences sur l’économie nationale. Ces coupures, attribuées à des incidents affectant les câbles sous-marins de fibre optique tels que WACS, SAT3 et MainOne, ont entraîné une diminution significative de l’activité commerciale, des revenus fiscaux et du Produit Intérieur Brut.
Les entreprises locales ressentent déjà l’impact de ces interruptions. La dépendance croissante à l’égard d’Internet pour les opérations commerciales quotidiennes signifie que toute perturbation se traduit par une perte immédiate de productivité et de rentabilité. « S’il n’y a pas d’internet, il n’y a pas de travail, » explique un responsable d’une entreprise touristique, soulignant le sentiment d’urgence parmi les acteurs économiques.
Ces incidents ne sont pas isolés au Cameroun. Des perturbations similaires ont été observées dans d’autres pays de la côte ouest-africaine, ce qui souligne la nécessité d’une coopération régionale renforcée pour garantir une connectivité Internet stable et fiable.
Alors que les équipes techniques s’efforcent de résoudre les problèmes actuels, ces événements mettent en évidence l’importance cruciale d’investir dans des infrastructures plus résilientes et de diversifier les sources de connectivité pour minimiser les risques de coupures futures.
La situation actuelle au Cameroun est un rappel que l’accès à Internet est désormais un pilier central de l’économie moderne, et sa stabilité est essentielle pour la croissance et le développement du pays.